dimanche 8 mai 2011

Froide journée d'hiver

C’était lors d’une froide journée d’hiver en 1963. Noel arrivait à grands pas et l’année allait bientôt arriver à sa fin. Rose est travailleuse sociale et ce jour-là elle devait se rendre dans une maison où les voisins entendaient souvent des cris et des objets se casser. Elle était envoyée là-bas pour faire un compte rendu de ce qui se passait dans cette maison.


Quand elle arriva devant la maison, un frisson lui parcouru le corps entier en une seule seconde. Elle s’avança et cogna à la porte. Une jeune femme lui ouvrit. La femme avait le visage couvert de bleus, plusieurs marques aux poignets et sur les bras. La visite commençait très mal et n’augurait rien de très bien. Rose lui demanda alors si son mari était là. Il arriva aussitôt et Rose l’observa pendant plusieurs secondes d’un air méfiant. Il était très grand et musclé, sa peau avait l’air très sale, ses yeux étaient d’un brun intense et il avait un nez courbé. Ses cheveux virevoltaient un peu dans tous les sens et venaient s’accrocher à une petite barbe, qu’il laissait sûrement pousser depuis peu. Rose se présenta et pour en apprendre un peu plus elle lui demanda s’il pouvait lui faire visiter la maison. Ils se dirigèrent d’abord vers le salon. Dans le coin de la pièce, se trouvait un vieux divan troué et plusieurs objets cassés étaient dispersés sur le sol. Au centre de la pièce, sur une petite table, il y avait plusieurs restants de nourriture. Elle voyait que les choses n’allaient vraiment pas dans cette maison. Plus tard, Rose voulu aller à la salle de bains. Elle se dirigeait vers l’endroit indiqué mais, sur son chemin, elle remarqua une porte mystérieuse qui l’intrigua et qui lui donna en même temps la chair de poule.


En une seconde, elle se retrouva de l’autre côté. Elle descendit les marches d’un air hésitant, car une atmosphère sinistre planait dans l’air. Quand elle arriva en bas, il n’y avait quasiment rien. Elle regarda un moment puis son attention se tourna soudain vers une grande porte étrange et très épaisse qui se trouvait à l’autre bout de la pièce. Devant, il y avait des boîtes et des choses qui avaient l’air d’être là, seulement pour essayer de la dissimuler. Curieuse, elle déplaça les objets et l’ouvrit. Elle poussa alors un énorme cri. Devant elle, il y avait des enfants par terre attaché à des cordes et qui étaient couverts de blessures. Elle entendit ensuite un bruit derrière elle. Lorsqu’elle se retourna, elle fut horrifiée de voir que l’homme était là, un bâton de Baseball à la main, avec un sourire en coin diabolique. 

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