Dans ma famille, il y avait un beurrier...

Mon arrière grand-père Vilmont Tremblay pratiquait le métier de beurrier dans Charlevoix, au Éboulement. Il était d’abord allé suivre des cours à Chambar au Saguenay, pour devenir beurrier. Son métier contenait plusieurs tâches distingues. Premièrement, le matin, les cultivateurs venaient lui apporter le lait. Il le mettait dans des séparateurs qui séparaient la crème du lait. Après, la crème était envoyée dans des refroidisseurs. Quand la crème était enfin froide il la mettait dans la baratte à beurre. La baratte fonctionnait électriquement. Il la laissait baratter au moins 2 heures puis il enlevait l’eau et mettait du sel. Ensuite, il la laissait encore fonctionner au moins 30 minutes. À la fin, il enlevait le restant d’eau puis brassait un peu manuellement le beurre. Ensuite, le beurre était mis dans des moules et ensuite envelopper manuellement et ensuite vendu à des magasins. Dans une journée, il pouvait au maximum se servir de la baratte 2 fois. Une brassée avec la baratte, donnait environs 500 livres de beurre. Une livre de beurre se vendait 25 cents. Il gagnait au moins 2$ par jour. Avec le restant de lait, il faisait du fromage.